Oct 21, 2020
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Suite de la rat race de Seb

Written by Seb
Temps de lecture estimé : 10 minutes

Suite de la rat race de Seb : Ma rat race

Voir le début de cette rat race ici.

On continue, en 2011 je commence un nouveau job. Toujours comme développeur, cette fois pour une enseigne de magasins helvétique.

Là c’était différent du monde professionnel que j’avais connu auparavant : une organisation chaotique, une hiérarchie incompétente et inutile, des gens qui rament en permanence parce qu’ils ne savent pas s’organiser, aucun processus, etc. D’un point de vue extérieur, franchement ça faisait peur 🙂

Mais pour moi c’était autre chose et je n’allais pas être confronté à ça tout de suite. J’avais été engagé pour mon background et mon expérience de développeur Java, car cette société avait pour projet de refondre un système d’encaissement et n’avait que très peu de contrainte de temps pour faire ça.

On a commencé ce projet rapidement avec un autre développeur. Le but au début était d’analyser et de mettre sur papier le système complet tel qu’il était en place, car une de nos contraintes était de s’intégrer là-dedans sans rien bouger d’autre.

On a fait cette analyse pendant quelques moi et ensuite on a commencé à développer notre programme. On a fait ça pendant 3 ou 4 ans sans vraiment être dérangé, notre seule mission était de faire ce programme, ce qu’on a fait avec brio.

2012 – une mauvaise nouvelle

Pendant qu’on développait ce projet avec mon collègue devenu ami depuis, mon père a appris qu’il avait une grave maladie.

Son état de santé s’est très rapidement dégradé et il s’est retrouvé à l’hôpital en un rien de temps. J’allais le voir 1 jour sur 2 à l’hôpital de Sion pendant des mois alors qu’il dépérissait, c’était une période terrible. On savait tous ce qui allait se passer, on ne savait juste pas quand ça allait se produire.

En fin d’année 2012 c’est arrivé, il est décédé des suites d’un cancer, repéré beaucoup trop tard et qui était impossible à soigner.

Je vous passe la période de deuil car là n’est pas le sujet. S’en est suivie la fameuse partie héritage.

Entrepreneur

Mon père était un entrepreneur. A mon avis, il s’était surtout créé un job, qu’il n’aurait jamais pu lâcher. Dans le cadran du cash-flow, il aurait été dans la partie « T », car il n’a jamais su (ou voulu) créer un système qui travaillerait pour lui.

Le cadran du cashflow complet

Ce statut d’entrepreneur lui a quand même permis d’économiser de l’argent. Evidemment, nous avons hérité de cet argent à son décès.

Quelques mois après sa mort, mi-2013, j’ai reçu un virement bancaire d’environ 130’000 chf.

Ne voulant pas commettre les mêmes erreurs que dans ma jeunesse, à savoir dépenser le plus possible pour me faire plaisir, j’ai décidé que j’allais me former pour apprendre à gérer moi-même cet argent.

C’était sûrement la meilleure décision de ma vie, en termes de finances personnelles.

Autoformation

Qui connaît une formation qui a attrait à la gestion de ses finances personnelles ici ?

Perso, j’ai beau avoir cherché et cherché, je n’ai jamais rien trouvé. A noter que ça c’était en 2013 et des blogs comme celui-ci n’étaient pas encore très répandus. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je fais ce blog, pour permettre au plus grand nombre d’avoir ce genre d’info – et gratuitement qui plus est.

J’ai donc dû opter pour une manière alternative de me former, et j’ai commencé cette autoformation par la lecture de quelques ouvrages. Je n’y connaissais rien à l’époque, mais j’ai rapidement évolué car je suis bien tombé.

Première lecture

Père riche, père pauvre de Kiyosaki.

Une grosse claque.

J’ai dévoré ce livre en 4 jours, quand je suis arrivé à la moitié de celui-ci mon regard s’est ouvert sur le monde et j’ai découvert que tout ce que je croyais connaitre sur les finances personnelles était en fait relativement faux.

Vous imaginez ça ?

Remise en question générale après 4 jours de lecture, écrit par un type dont je n’avais jamais entendu parler. Difficile à croire, mais vrai !

Et c’est bien plus tard que j’ai appris que ce livre avait déjà une bonne quinzaine d’année et qu’il avait fait de Kiyosaki une sommité dans ce domaine 🙂

Deuxième lecture

Le cadran du cash-flow, toujours de Kiyosaki.

Nouvelle claque.

On était en 2013 et quand je voyais que ces livres étaient sortis autour des années 2000 je me disais « c’est pas possible, pourquoi on a jamais entendu parler de ça ?? ».

Enfin, vous voyez le truc 🙂

Troisième lecture

La semaine de 4 heures de Tim Ferriss.

Encore une claque !

Là on se dit vraiment : « Bordel, c’est pas possible de tout remettre en question juste en lisant 3 livres, c’est à quel moment de ma vie que j’ai loupé un tournant ? » 🙂

Par la suite j’en ai lu beaucoup d’autres, mais ces 3 là ont vraiment été les déclencheurs qui m’ont permis de bâtir un socle très solide pour mes futures connaissances.

Et à part ça, ceux qui ont la chance de lire ces livres, vous imaginez la chance que j’ai eue à ce moment-là, de tomber sur ceux-là ? Parce qu’il faut avouer que dans ce domaine il y a quand même des daubes… j’en ai lues aussi 🙂

En moins d’un mois, ma perception sur l’argent et les finances personnelles avaient changé du tout au tout. C’est à partir de là que j’ai compris que j’allais m’orienter vers l’immobilier en premier lieu.

J’ai fait mon premier investissement immobilier 4 ans plus tard. Vous voyez, ça prend quand même du temps de se former 🙂

–> Voir toutes les revues de livres ici <–

Retour en rat race

Evidemment, j’ai vécu tout ça en parallèle à ma rat race, sinon ça n’aurait pas été drôle 🙂

Avec mon ami développeur, nous avons développé notre système jusqu’à mi 2014. A partir de là il a été mis en production et donc utilisé dans tous les magasins de l’enseigne.

C’est à partir de là qu’on a commencé à être confronté au manque d’organisation et de compétences de nos dirigeants. On s’est retrouvé nous aussi à ramer parce que personne n’osait mettre en place des processus, de peur de fâcher le boss incompétent.

Personnellement, je me suis dit que les soucis recommençaient, les petits ennuis de santé aussi, mauvaise ambiance au job, tensions, etc.

De nouveau, je ne me sentais pas bien moralement et n’avais pas envie de revivre ça.

Mes relations avec mes supérieurs se sont rapidement détériorées, un fossé s’est creusé entre nous. Je savais déjà que ça allait arriver, car je me connais. Je sais que quand quelque chose ne me plaît pas, je traîne les pattes pour le faire. Et là j’allais clairement au boulot tous les jours en trainant les pattes.

J’ai tenu le coup quelques temps, le temps de trouver la motivation à recommencer à faire des recherches d’emploi. Je n’étais pas trop stressé car on maitrisait bien notre application, ce qui nous permettait de nous octroyer des moments pour nous à mon collègue et à moi.

Fin 2018 j’ai donné ma démission pour rejoindre la société qui m’emploie actuellement. Quelques mois plus tard, mon ancien collègue a aussi donné sa démission.

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2019

Début d’année, je commence ce nouveau job dans cette société. Grand avantage pour moi : Je suis maintenant à 7 minutes de chez moi et je peux rentrer avec ma famille à midi, le top du top !

Par chance, je tombe sur une équipe très cool, tous venants d’horizons différents et avec qui je m’entends très bien rapidement.

Puis, réunion avec mon nouveau supérieur pour qu’il m’annonce en gros ce que je vais faire comme boulot.

Déjà mal parti

Suite à cette réunion, je me dis… waouw, dans quelle M**** je viens de me foutre ??

Je sais déjà que je vais haïr ça car c’est pas du tout mon truc… Mais je peux pas lui dire, ça fait 2 jours que je suis dans la boite et en pleine période d’essai.

Pour ceux qui s’y connaissent un peu en informatique, moi je suis un développeur java et web, principalement front-end. Là le chef m’annonce que je vais travailler essentiellement sur des bases de données, en utilisant le langage PL/SQL.

Pour ceux qui ne s’y connaissent pas, on pourrait dire que c’est comme si j’avais appris l’anglais pendant 15 ans et étais traducteur français-anglais, et que tout d’un coup on me disait : « Alors voilà, tu vas nous faire une traduction russe-indien d’un document. ».

Mais M****, j’ai quitté un boulot que je maitrisais de A à Z, pour me retrouver à faire quelque chose que je n’ai jamais fait, et ce type veut que je devienne le référent là-dessus dans 6 mois ??

Le métier d’informaticien

Il faut bien se rendre compte que le métier d’informaticien est assez éloigné de beaucoup d’autres métiers. Sans dénigrer bien sûr, ne prenez pas ça mal.

Mais c’est un métier où il faut constamment être au courant des dernières technologies, savoir les appliquer, les utiliser etc. Ces technos peuvent changer 2 ou 3 fois par année, et des fois il faut vraiment s’accrocher pour réussir à suivre. En tout cas il faut une motivation certaine, que je n’ai plus forcément.

Et durant les 7 dernières années chez mon ancien employeur on n’a utilisé qu’une seule technologie et on est resté figé là. On a perdu beaucoup de temps en termes de techno, ça va être dur à rattraper. De plus, je n’ai strictement aucune connaissance en PL/SQL et je déteste ces trucs de base de données. Franchement à ce moment-là, ça craint pour moi.

Bon, 2019 passe, je me forme, j’essaie d’apprendre tant bien que mal. C’est dur parce que je n’ai pas une grande motivation à apprendre ça et surtout bien d’autre chose en tête avec des idées d’investissements immobiliers.

En fait, dans mon cerveau, je préfère commencer à m’occuper de mes affaires*, plutôt que des affaires* des autres.

*affaire = business.

Mon supérieur fait preuve d’indulgence pendant ce temps car mes résultats ne sont pas super super, mais il sait que ça prend du temps de se former.

2020

Début d’année, je travaille sur un projet plus ou moins intéressant en java, ça me rassure un peu et me redonne un peu de motivation.

Mars 2020 : coronavirus. Tout le monde est envoyé chez lui pour travailler en home office.

Au même moment mon supérieur m’annonce qu’il faut que j’arrête ce que je suis en train de faire et qui me plaît un peu. Il a besoin que je bosse seul sur un gros projet en PL/SQL, donc avec une technologie que je déteste et que je me maitrise pas.

Je lui ai pourtant annoncé plusieurs fois que ça n’ira pas, mais il ne veut rien en savoir, on doit avancer sur sa roadmap pour que ses chefs puissent espérer toucher leur petit bonus.

Solitude professionnelle

En plus je suis seul. Je peux demander de l’aide à mes collègues mais ils sont à distance, donc ça devra se faire par téléphone, skype ou vidéo conférence. Je pourrais leur demander, mais je déteste avoir le sentiment de déranger les gens sur des trucs qui leurs paraissent clairs et qui sont complètement obscurs pour moi, même après plusieurs explications.

Bon bon, je bosse sur son projet tant bien que mal, j’avance à reculons, je crois comprendre des choses alors que finalement je remarque que je suis à côté de la plaque.

Résultat temporaire de cette situation : motivation en chute libre, de nouveau une petite déprime, aucune envie de rien, fatigue, maux de dos, irritabilité, etc.

Une vraie année maudite pour moi professionnellement celle-ci.

Juste avant mes vacances j’attrape un torticolis de fou, impossible de bouger la tête. Alors je vais chez mon ostéo et me met en arrêt maladie 2 jours, jeudi et vendredi juste avant mes vacances. Je reçois des WhatsApp de mon chef me disant que c’est pas normal que je ne vienne pas bosser, le projet a du retard, ça lui fait perdre une semaine, etc.

Vous voyez le fonctionnement de la rat race là ? Elle nous poursuit, elle nous délègue des soucis, qui génèrent des soucis de santé… Pas cool.

Mais bon je vous rassure, pendant mes vacances je n’ai pas pensé une seule seconde au job, bien au contraire 🙂

Avertissement

Début septembre, je suis convoqué avec mon supérieur dans le bureau du supérieur-supérieur.

A ce moment-là, je m’attends clairement à prendre une brossée, voire à être licencié.

J’ai droit aux fameuses théories : « Tu sais, ton travail n’est pas à la hauteur de nos attentes, tes performances ne nous conviennent pas, etc, etc. ».

Ce à quoi je réponds : « J’en suis bien conscient, j’ai fait de mon mieux et malheureusement je me rends compte que ça ne vous convient pas. Mais ce travail ne me motive pas et je ne serai pas capable de fournir des efforts supplémentaires. »

Pas peureux quand même de dire ça, mais je crois que je suis gavé du monde du travail. J’arrive au bout et je pense qu’inconsciemment, j’ai cherché à provoquer mon licenciement.

Mais bon. Le supérieur-supérieur est sympa et compréhensif. Il me propose un éventuel changement d’équipe.

Changement de job à l’interne

Il faut savoir que je travaille maintenant pour une grande entreprise qui emploie beaucoup d’informaticiens, et un changement d’équipe est possible. J’accepte donc cette proposition et reçois rapidement une convocation pour un entretien avec supérieur d’une autre équipe.

Par contre mon supérieur actuel m’annonce une chose : si je foire cet entretien, je n’aurai certainement pas d’autre chance.

En gros : soit tu réussis et tu restes dans la boîte, soit tu échoues et tu vas certainement être poussé dehors.

Pas trop de pression…

Je ne vous cache pas que j’ai très mal dormi pendant ces jours. Encore un truc venant tout droit de la rat race.

L’entretien

Cet entretien se passe bien, le supérieur de l’autre équipe est très sympa et le feeling passe bien. Après une demi-heure de discussion, il m’annonce qu’il va me soumettre à un entretien technique, car il a besoin de savoir de quoi je suis capable avant de m’accepter dans son équipe.

Je comprends bien cette démarche et je l’accepte, pas trop le choix de toute façon. Rendez-vous est pris le lendemain après-midi en visio conférence avec 3 autres personnes.

Le lendemain, entretien technique avec ces gens, je suis passé au crible.

Un type me partage son écran et me dit « Qu’est-ce que tu changerais dans ce code pour qu’il soit plus optimisé ou éviterait des erreurs ou quoi que ce soit ? ».

Y a rien de pire que ce genre de questions. D’après moi et mes 15 ans d’expérience, soit tu as fait le code et tu sais parfaitement comment le comprendre et le changer, soit tu te dépatouilles en le passant dans un compilateur pour tenter de comprendre quelque chose et l’analyser en détail. Et cette deuxième solution demande du temps, car il faut comprendre comment réfléchissait le gars qui a fait le code que tu regardes.

Mais là non, c’est de tête, et tu as 10 minutes pour donner une réponse qui pourra influencer toute ta vie professionnelle future… waouw… nouveau coup de pression.

J’ai répondu ce que je pouvais et ce que je pensais, advienne que pourra. On termine cette partie technique par une petite discussion générale sur ma personnalité avec les autres personnes, rien de spécial.

Cet entretien a duré 1 heure. A la fin j’étais lessivé, un peu déçu de moi et apeuré par ce à quoi je vais devoir faire face.

Quoi de neuf docteur ?

Pour la petite histoire : le soir-même, j’ai appris que le type qui m’a fait passer cet entretien est un docteur en informatique. Ce monsieur a passé 9 ans à l’EPFL, c’est un peu le genre de personne qui pourrait, si il le souhaitait, être le professeur des futurs professeurs… vous voyez le genre ? Lui il écrit le compilateur, alors que moi je l’utilise pour faire mes petits développements. On est à des années lumières technologiquement lui et moi 🙂

Des nouvelles

Sans grande surprise, le supérieur m’appelle 2 jours plus tard pour m’annoncer que je n’ai été concluant au test technique, mes compétences technologiques sont un peu en retard par rapport à ce qu’ils recherchent pour leur équipe.

Je m’en doutais quand même.

Et là dans ma tête je me dis M****… je vais devoir me préparer à affronter une tempête : Dans 2 mois j’aurai perdu mon job, je vais commencer 2021 sans boulot et donc sans revenu, alors que j’ai une famille à faire vivre et quelques dettes. Merci rat race.

Presque déprime

Mais il me fait quand même une proposition : il me propose de venir travailler dans son équipe sur un autre projet que celui qui était prévu initialement.

En fait il me propose de travailler en binôme avec un autre développeur afin de s’occuper du site internet de l’entreprise, en sous-traitant une partie du job à une société extérieure.

YESSSSSSSSSSS 🙂

C’est exactement ce que je voulais ! Je retourne à mes amours de développeur : du java et du web, principalement du front-end sur un CMS, tout ce que j’aime !

Fini les bases de données, ces trucs détestables et insupportables. Un nouveau job qui m’intéresse vraiment m’attend, ça commençait à faire longtemps que j’espérais ça.

Je commencerai ce nouveau job en novembre, c’est encore en attente de confirmation mais c’est sur les rails !

Affaire à suivre donc, je vous donnerai des nouvelles d’ici quelques mois, le temps que je (re)prenne mes marques.

Revenons à la rat race

Pour en revenir à cette fameuse rat race, je suis encore dedans mais ce futur job va me donner un peu de répit et me permettre de souffler. Je vais retrouver de la motivation à travailler et ça va me faire du bien.

Parallèlement à ça je vais continuer mes investissements avec ma société.

Je vais aussi retravailler mon plan d’investissement, améliorer mon taux d’épargne et réfléchir à d’autres manières d’investir, en mettant moins d’argent de ma poche. Mon dernier investissement m’aura quand même couté cher, j’espère pouvoir améliorer ce point et sortir moins de mon argent personnel.

On n’a pas fini de s’amuser, c’est promis 🙂

Et vous, vous voulez nous parler de comment vous vivez votre rat race ? Ou si vous avez réussi à vous en échapper, vous voudriez nous expliquer comment vous avez fait ?

Comment échapper à la rat race

Ou plutôt : comment atteindre l’indépendance financière ? Cet article (comment atteindre l’indépendance financière) vous montre les 2 seules méthodes vous permettant d’y arriver (sans avoir besoin de gagner au loto).

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