Comment atteindre l’indépendance financière ?
Revenons aux sources et à l’objectif principal de ce blog avec cette question : Comment atteindre l’indépendance financière ?
La sortie de la rat race et l’indépendance financière sont surtout et avant tout un mindset à avoir.
>> Lecture recommandée : Les 7 étapes de l’indépendance financière
Aujourd’hui, j’aimerai vous parler de 2 méthodes qui permettent d’atteindre cette liberté financière, en y développant les pour et les contre, selon mon point de vue.
Les 2 méthodes dont je vais parler sont :
- La règle des 4%
- La couverture des dépenses par un revenu passif
La règle des 4%
Cette méthode consiste à épargner assez d’argent pendant sa vie active pour pouvoir en profiter pendant sa vie passive.
Par assez d’argent, il est entendu qu’il faut arriver à économiser un pécule d’au moins 25 à 30 fois ses dépenses annuelles, et ensuite vivre sur cette économie en en retirant que 4%.
Imaginez donc ceci : Votre état financier vous dit que vos dépenses mensuelles s’élèvent à 5’000 chf, donc 60’000 chf par année.
Vous pouvez d’ailleurs calculer votre état financier en ligne dès à présent avec notre calculateur d’état financier en ligne.
Avec la règle des 4%, une fois que vous aurez économisé au moins 25 * 60’000 = 1’500’000 chf, vous aurez atteint votre indépendance financière et pourrez prendre votre retraite en vivant sur un retrait de 4% de ce pécule pour le restant de votre vie.
>> Lecture recommandée : Comment acheter des ETFs gratuitement sur DEGIRO ?
En fait l’idée ici derrière est que ce pécule est toujours investi en bourse avec des méthode de croissance de capital, et vous ne vivez que sur les intérêts que votre capital vous rapporte, sans jamais le toucher.
Au total, vous générez, disons 7% de plus-value par an, avant l’inflation. L’inflation grignote 3% par an en moyenne, ce qui vous laisse 4% de gains que vous pouvez dépenser chaque année, à vie, sans entamer votre capital.
Le capital nécessaire peut aussi être calculé simplement en multipliant par 300 ses dépenses mensuelles (25 * 12 mois) :
Dépenses mensuelles | Capital total nécessaire |
---|---|
2'500 | 750'000 |
3'000 | 900'000 |
3'500 | 1'050'000 |
4'000 | 1'200'000 |
4'500 | 1'350'000 |
5'000 | 1'500'000 |
En ce qui concerne le temps nécessaire pour économiser ce pécule, le site networthify.com propose un calculateur en ligne gratuit qui vous dira combien d’années il vous reste à travailler pour prendre votre indépendance financière.
J’ai fait une simulation ici avec un revenu annuel de 60’000 chf et un taux d’épargne de 50% et un retour sur investissement (rendement) de 5% :
Faîtes vos propres tests, c’est assez intéressant mine de rien.
>> Aller au calculateur en ligne.
Essayez aussi de cliquer sur « + Show more options » et changez le « Annual return on investment » pour voir la durée qui change.
Le taux d’épargne
Pour les adeptes de cette méthode, ceux qu’on appelle communément les « frugalistes » dans la communauté de l’indépendance financière, la variable la plus importante est le taux d’épargne.
Ce taux est le résultat de la division du montant épargné par le montant gagné.
Si par exemple vous avez des revenus de 4’500 CHF par mois, et des dépenses de 4’000 CHF, votre taux d’épargne est de (4500 – 4000) / 4500 = 11.1%.
Notre calculateur d’état financier en ligne vous permet d’ailleurs de connaître votre taux d’épargne très rapidement et vous donne des petits conseils pour l’augmenter rapidement et facilement.
Par exemple :
Montant gagné | Montant épargné | Taux d'épargne |
---|---|---|
5'000 | 1'000 | 1000 / 5000 = 20% |
5'000 | 1'500 | 1500 / 5000 = 30% |
5'000 | 2'000 | 2000 / 5000 = 40% |
5'000 | 2'500 | 2500 / 5000 = 50% |
Conclusion sur la règle des 4%
Cette méthode – bien que plébiscitée par la plupart des blogueurs sur l’indépendance financière – n’est, à mon avis, pas applicable à la vie en Suisse, pour les raisons suivantes :
- Une gestion très poussée des dépenses est nécessaire. La gestion des dépenses doit être poussée à son paroxysme. J’aime connaître mes dépenses, mais je n’ai pas envie de me poser la question « pourquoi je dépense ça » à chaque fois que j’ouvre mon porte-monnaie pour acheter un truc, ou de devoir tenir à jour une gestion des dépenses au quotidien.
- Cette méthode demande d’être très frugal, car pour économiser de l’argent il faut réduire ses dépenses au maximum, et c’est là qu’on devient presque radin… Exemple : mon collègue français travaillant en Suisse qui vit ici seul à 41 ans dans un studio pour ne pas payer trop de loyer; et qui va au bancomat à Chamonix (2h30 de route aller-retour dans voiture-poubelle de 2002) pour éviter de devoir payer des frais de change.
- On ne peut pas prédire ce qui va se passer dans le futur, que ça soit l’inflation (surtout ces temps, après le coronavirus) ou les variations boursières (comme on vient de vivre).
- Cette méthode ne permet pas l’utilisation de levier (voir l’article sur les leviers).
- Elle implique le fait qu’on doit toujours travailler activement pour pouvoir continuer à faire des économies importantes sur son revenu.
- Elle prend trop de temps et n’est pas assez dynamique.
La couverture des dépenses par un revenu passif
Deuxième méthode pour atteindre l’indépendance financière : la couverture des dépenses par un revenu passif.
C’est cette méthode que j’utilise personnellement pour accéder plus rapidement à ce Graal qu’est l’indépendance financière.
Ici, on va chercher à générer des revenus passifs, qui dépasseront nos dépenses mensuelles.
Si votre état financier vous dit que vos dépenses mensuelles s’élèvent à 5’000 chf par mois, vous devez obtenir au moins le même montant de vos investissements.
De mon côté, j’ai décidé d’utiliser (principalement) 2 véhicules d’investissements, qui sont :
- En premier lieu, l’immobilier,
- Ensuite, les dividendes.
Comme pour la règle des 4%, vous pouvez calculer votre état financier en ligne dès à présent avec notre calculateur d’état financier en ligne.
L’immobilier
En premier véhicule d’investissement, j’utilise donc l’immobilier.
Pourquoi l’immobilier ? La réponse à cette question est simple, l’immobilier offre des rendements de capitaux investis qui vont de l’ordre de 17 à 35%, voire plus.
A ma connaissance, aucun autre véhicule d’investissement ne permet d’avoir de tels rendements. A part peut-être avoir sa propre société, mais on n’est plus dans le passif à ce moment-là.
Surtout, l’immobilier est le seul véhicule d’investissement permettant l’utilisation de leviers.
Et il y en a plusieurs qu’on peut utiliser pour arriver à des rendements comme ça :
- D’abord et bien sûr, le levier bancaire grâce à l’hypothèque.
- Ensuite, le levier du type de location (longue durée, saisonnière, courte durée, commerciale, etc.).
- Pour la faire court, plus la durée est courte, plus le rendement est élevé.
- Après, le levier des travaux. Acheter un bien pas cher, le rénover et le louer en courte durée pourrait offrir un rendement dépassant les 50%.
- Il y a aussi le marketing, utiliser une plateforme comme Airbnb permet de toucher beaucoup de monde très rapidement, sans avoir trop d’effort fournir. En tout cas pas en terme de marketing. C’est le site qui s’en occupe, contre une petite rémunération de notre part (3%), ce qui est super intéressant.
Grâce à ces rendements, mes investissements immobiliers génèrent du cashflow tous les mois, grâce aux loyers perçus de mes locataires.
Vous souhaitez vous aussi atteindre des rendements de fou comme ceux-là et augmenter votre ratio d’indépendance financière de manière significative ?
Je peux certainement vous aider à le faire, grâce à mon activité de Conciergerie Airbnb et mon service de gestion complète à distance !
N’hésitez pas à me contacter pour qu’on discute de votre projet. Je me ferai un plaisir de vous aider et de vous faire un joli rabais 🙂
(et ce, même si vous n’êtes pas en Valais ;))
Le cashflow immobilier
Pour rappel, le cashflow c’est simplement la différence entre le coût de la dette contractée et le loyer perçu.
Supposons qu’on ait trouvé un bien à 200’000 chf qui aurait déjà un locataire en place, payant un loyer de 1’000 chf par mois.
En ayant pris le temps d’entrer toutes nos données dans le Calculateur de Rendement du capital investi RCI (dispo gratuitement ici), on obtient ces résultats :
Notre super fichier nous dit que le coût mensuel de la dette (intérêts + amortissement) est de 425 chf. Avec un loyer de 1’000 chf, le cashflow est de 1’000 – 425, donc 575 chf.
J’apprécie vraiment l’immobilier pour plusieurs raisons, entre autres :
- Le bien s’apprécie avec le temps, il prendra entre 2 et 3 % de valeur chaque année.
- Les coûts sont connus d’avance.
- Je peux connaître mes revenus également à l’avance.
- J’ai un contrôle sur mon investissement.
Le désavantage est que le prix d’entrée de l’immobilier est très élevé. A l’heure actuelle, il faut amener au moins 25% de fonds propres. Pour un bien simple de 250’000 chf, ça fait quand même 62’500 chf à sortir en cash (pas de 2ème pilier dans ce cas) + frais de notaire d’environ 3.2%, soit 8’000 chf.
Un total de 70’000 chf quoi !
J’ai développé dernièrement une méthode pour réduire ce prix d’entrée (cf. article Investir dans l’immobilier sans argent). Mais même avec ça, ce prix d’entrée est bel et bien existant.
Les dividendes
J’utilise en deuxième ligne d’investissement les dividendes.
Vu que le prix d’entrée de l’immobilier est élevé, il n’est pas toujours possible d’avoir 40’000 chf disponibles pour acheter un bien tous les jours. Je place donc les revenus de mes investissements immobiliers en bourse afin d’en récupérer des dividendes.
J’utilise surtout cette tactique pour que cet argent soit mieux placé que sur un compte bancaire rapportant 0.05% de rendement. De cette manière j’en obtiens 5, 6 ou 7% de rendement, ce qui me convient bien et me permet de ne pas subir l’inflation.
J’ai développé ma stratégie complète ici, si vous voulez un peu de détails sur la manière de faire. Je vous montre comment je fais le pont entre l’immobilier et les dividendes.
>> Lecture recommandée : ETF gratuit DEGIRO : quels sont les meilleurs ?
La gestion des dépenses et l’état financier
Dans cette méthode – comme dans la méthode de la règle des 4% d’ailleurs, la gestion des dépenses et l’état financier ont leur place bien à elle.
C’est grâce à eux et aux indicateurs qu’ils nous donnent qu’on peut mesurer notre état d’avancement et calculer notre Ratio d’Indépendance Financière.
Le Ratio d’Indépendance Financière
Le ratio d’indépendance financière nous indique où nous en sommes dans notre quête. Pour le calculer, on divise la somme de nos revenus passifs par nos dépenses.
Notre but lorsqu’on utilise cette méthode, est que ce ratio dépasse les 100%.
Par exemple :
Revenu passif | Total dépenses | Ratio d'indépendance financière |
---|---|---|
500 | 5'000 | 500 / 5000 = 10% |
800 | 5'000 | 800 / 5000 = 16% |
1'000 | 5'000 | 1000 / 5000 = 20% |
1'300 | 5'000 | 1300 / 5000 = 26% |
Afin de vous faciliter la vie, j’ai déjà intégré ce ratio dans le fichier téléchargeable « Etat financier » (dispo gratuitement ici).
J’y ai même ajouté un petit graphique dynamique (se calculant automatiquement), je trouvais ça un peu plus sympa et ludique 🙂
Notre calculateur d’état financier en ligne vous donne également votre Ratio d’Indépendance Financière et quelques clics.
Allez le voir, le tester, l’user et l’utiliser, il pourra même vous donner quelques conseils.
>> Lecture recommandée : Comment j’ai augmenté mon ratio d’indépendance financière
Quel montant investir pour atteindre l’indépendance financière ?
Cette méthode permet de déduire le montant qui doit être investi pour atteindre l’indépendance financière.
De quelle manière, me direz-vous ?
Hé bien c’est assez simple avec un peu de maths. (Oui je sais, désolé si je fais remonter de vieux et mauvais souvenirs 😉 ).
Voici l’hypothèse à poser :
Partons du principe que notre état financier nous dit qu’on a 5’000 chf de dépenses mensuelles; et qu’on arrive à obtenir un rendement moyen de 20% de nos investissements immobiliers combinés à nos dividendes.
Voyons cette hypothèse sous une autre forme : Quel montant investir à 20% de rendement me donne 60’000 chf par année (12 * 5’000) ?
La réponse avec une règle de 3, ou x = le montant à investir :
x * 20 / 100 = 60’000, donc
60’000 / 20 * 100 = x = 300’000.
Et oui, comme vous le voyez, il suffit d’investir 300’000 chf à 20% de rendement pour obtenir un revenu passif de 60’000 chf par an !
Analysons ça avec un petit tableau, afin d’être encore plus clair et transparent sur la manière de faire ce calcul :
Dépenses annuelles | Rendement | Montant à investir |
---|---|---|
25'000 | 20% | 25'000 / 20 * 100 = 125'000 |
30'000 | 20% | 30'000 / 20 * 100 = 150'000 |
40'000 | 20% | 40'000 / 20 * 100 = 200'000 |
50'000 | 20% | 50'000 / 20 * 100 = 250'000 |
60'000 | 20% | 60'000 / 20 * 100 = 300'000 |
Ce tableau nous montre aussi que plus le montant de nos dépenses est bas, et moins il faudra avoir d’argent investi pour pouvoir vivre de ses revenus passifs. Ca signifie quoi ? Travailler sur vos dépenses et réduisez-les au max !
Conclusion sur la méthode de couverture des dépenses par un revenu passif
Cette méthode ne se focalise pas sur un contrôle extrême et permanent de ses dépenses. La gestion des dépenses est évidemment importante afin de ne pas avoir de fuite dans ses finances; mais ici on va plutôt rechercher de meilleurs investissements et faire grandir ses revenus, plutôt que diminuer ses dépenses.
En gros, on va ajouter des actifs dans notre colonne d’actifs, sans trop chercher à diminuer nos dépenses (cf. les états financiers).
>> Lecture recommandée : Posséder des actifs vaut mieux que d’avoir un emploi
C’est bien beau de vouloir diminuer ses dépenses, mais impossible de descendre en-dessous du montant plancher de 0.
Je rajouterai même : impossible d’arriver à 0, on aura toujours des dépenses telles que les courses pour se nourrir, une assurance maladie, frais de déplacement, etc.
Ou alors si quelqu’un connaît une solution pour être à 0 avec ses dépenses, qu’il m’en parle, je pense qu’il y aurait moyen qu’on fasse du business ensemble 🙂
Tandis qu’avec la méthode de couverture des dépenses par un revenu passif, on se concentre sur les revenus. Et avec les revenus : aucun plafond, on n’a pas de limite. Rien de nous empêche, une fois que le ratio d’indépendance financière a atteint les 100%, de le dépasser, même largement.
Ça a un effet bien différent sur notre subconscient :
Avec la règle des 4% on est défensif, on recherchera toujours les meilleurs plans ou les meilleurs moyens d’économiser de l’argent. En faisant ça, on vit constamment avec une certaine peur au ventre, et ça c’est pas bon.
De l’autre côté on recherchera activement des bons placements à effectuer, on vivra avec l’envie de trouver des bons rendements avec pour objectif d’obtenir son indépendance financière.
C’est un sentiment excitant avec un but avéré. Ce sentiment est bon pour nous et notre subconscient aura plus tendance à vouloir nous aider dans cette quête.
D’un côté, on voit la vie comme un économe, de l’autre on la voit comme un investisseur. La différence de mindset est bien là.

Hey, mais qui a écrit ce torchon ?
Moi c’est Seb. C’est moi qui suis derrière ce blog. Un type normal, devenu passionné par les finances personnelles il y a quelques années et qui a décidé de partager ses trouvailles et sa motivation au plus grand nombre au travers d’un blog.
J’écris comme je parle, sur un ton décalé et familier, et parfois moqueur. J’adore ça 🙂 Pour des infos plus détaillées sur moi, tu peux voir ma présentation complète dans cet article.
Tu peux m’insulter à cet e-mail ou le faire directement dans les commentaires juste en dessous. Y’a même une newsletter !
Hello Seb ! Merci pour tes partages ultra éclairants surtout pour une novice comme moi qui veut s’y mettre à 31 ans sans le sous xD
Petite question : comment gères-tu l’imposition sur l’immobilier et les dividendes ? Quel pourcentage les impôts suisses prélèvent-ils sur tes revenus ? Tu pourrais nous faire un exemple ? Je te remercie d’avance 😀
Hello Sabine!
Mieux vaut tard que jamais 🙂 N’hésite pas à t’imprégner de tout ce que tu trouveras sur ce blog, je pense qu’il y a de quoi t’inspirer et te donner les bonnes ressources pour bien commencer.
Je ne peux pas te donner de réponse précise à cette question, car le pourcentage d’impôts prélevé sur les dividendes et revenus immobiliers dépendra aussi de ton salaire. Car tous les revenus additionnés te donneront ton taux marginal d’imposition.
Tu trouveras plus d’infos sur cet article : https://lalibertefinanciere.ch/impots-guide-doptimisation-fiscale/
Et moi, en tant que quelqu’un de prévoyant, je retire systématiquement 15 à 16% de ces revenus, que je mets sur un compte séparé en prévision des impôts. Pour l’instant je n’ai jamais eu de mauvaise surprise en faisant comme ça, même plutôt des bonnes car mon TMI réel est bien souvent plus bas que ça.
Salut Seb, je découvre ton blog et je le trouve très bien, c’est agréable d’avoir ton avis sur la liberté financière « à la suisse », on voit souvent des articles et vidéos de français mais on sait que la réalité n’est pas la même entre les 2 pays, donc merci 🙂
Je vois que l’accès au forum ne fonctionne pas pour le moment.
Une petite question, est-ce que l’ordre de lecture de tes articles est important selon toi ? pour l’instant je pars des plus ancien jusqu’au derniers.
Salut !
Merci pour ton feedback, ça fait toujours plaisir 🙂 C’est clair qu’en Suisse on fonctionne différemment de la France, d’où une des idées originales de ce blog.
J’ai coupé l’accès au forum… J’ai subi des attaques venant de Russie apparemment il y a quelques mois, alors comme le forum ne marchait pas très bien, j’ai décidé de couper son accès et surtout la possibilité de créer de nouveaux comptes.
A propos de l’ordre de lecture, si tu commences avec les plus anciens je pense que tu verras certainement mon évolution dans le temps. Ca peut être super intéressant, mais alors accroche-toi parce que tu risques d’en avoir pour quelques heures de lecture 🙂
Content que ça te plaise en tout cas!